lundi 11 mai 2015

Paperasserie et kilomètres…

Aujourd’hui, comme prévu, nous avons du mettre le réveil à 6h30 (oui, oui, vous avez bien lu, on a mis le réveil, les enfants ont décalé leur réveil à 7h30 désormais), pour être prêts pour nos rendez-vous à la Casa. Le tout en ayant fait les valises pour nos quelques jours à Anapoima !

Nous arrivons à l’heure à la Casa, et nous faisons le point sur la façon dont se sont passés les premiers jours à 5.

Comment dort-elle ? Merveilleusement bien ! Côté sommeil, c’est plutôt le modèle « Paul », elle s’endort à peine la tête posée sur l’oreiller, elle dort d’une traite, se réveille de bonne humeur, on pourrait jouer de la trompette à côté, rien ne la réveille, et elle a la capacité à s’endormir n’importe où si une envie de petite sieste la prend.

Comment mange-t-elle ? Si on mise tout, merveilleusement bien aussi ! Même les saveurs moins usuelles qui ne passaient pas la première fois passent maintenant. Et si on ne fait pas attention à elle, il lui arrive de chiper une frite, un patacone ou un morceau de fromage dans l’assiette de maman ou de Paul.

Comment s’entend-elle avec ses frère et sœur ? Merveilleusement bien… le problème, ce serait plutôt la concurrence entre les deux aînés à celui qui fera le plus le pitre pour la faire rire, ou encore pour savoir qui l’occupera pendant que maman est occupée.

Bref, tout va bien ! La psychologue le voit bien, et la defensora qui prend le relai à 10h aussi. Et elle nous annonce qu’elle va signer le papier qui nous permet de poursuivre la procédure devant le juge.

Là, commence la marathon administratif : passer à la comptabilité pour régler les frais de dossier et les frais médicaux de Domitille, signer le contrat avec la Casa, signer les papiers de l’ICBF pour la poursuite de la procédure, signer le pouvoir pour l’avocat… Dans tout ça, entre deux portes, nous arrivons à coincer Barbara, rentrée de Miami pendant quelques minutes, assez pour lui donner nos chocolats… mais pas suffisamment pour plaider comme nous l’aurions voulu les dossiers qui nous tiennent à cœur… Mais comme on a prévu d’y retourner tranquillement la semaine prochaine en rentrant d’Anapoima, ce n’est que partie remise !

Puis direction la notaria pour faire légaliser nos signature pour le pouvoir pour l’avocat et sur le papier de dépôt de notre demande auprès du juge… et hop, c’est parti pour Anapoima !

Mais mon Dieu, que c’est long de sortir de Bogota !!! Nous avons mis 1h30 rien que pour atteindre l’autoroute de l’ouest, qui démarre après l’aéroport. Et encore presque une heure avant que, nos ventres criant famine, nous supplions Jairo de nous trouver un endroit pour manger.

Il nous trouve un petit resto de bord de route, tout à fait dans son jus, très simple et très bon, où les enfants ont pu se régaler de bons « jugos » (et nous aussi) et où nous avons pu tester la cuisine « paisa ». Domitille, elle, une fois nourrie de son incontournable purée apportée par maman (merci le recyclage de petits pots !), est tout à fait mignonne et gazouille dans sa chaise haute pendant tout le repas.

Mais coup de théâtre : Lorena appelle, dans la folie de ce matin, alors qu’il courrait après Isaure dans les couloirs de la Casa, Philippe aurait oublié de signer certains papiers ! Heureusement, nous en avons un double avec nous que nous signions et remettons à Jairo. On repart… coup de théâtre numéro 2 : des erreurs se sont glissées dans le « pouvoir » que nous avons fait légaliser ce matin, Lorena nous l’envoie par mail, il faut trouver sur le chemin d’Anapoima un cybercafé pour imprimer la pièce jointe avec le pouvoir corrigé, et faire un détour pour refaire légaliser nos signature à la notaria du coin… Pfiou, heureusement que Jaîro et nous avons de la ressource !

Enfin, à 16h30, arrivée à Anapoima, et là, surprise : nous sommes seuls. Absolument seuls dans ce complexe hôtelier qui doit pouvoir accueillir des centaines de personnes. Seuls. Nous avons comme l’impression que Lorena l’a presque fait ouvrir exprès pour nous ! C’est assez surréaliste de déambuler dans ce domaine sans croiser un chat. Mais c’est plutôt agréable : piscine et jacousi rien que nous et sans réservation !!!

Première piscine tous les 5 : Domitille a adoré ! Elle partage avec ses frère et sœur le gêne « poisson », elle ne marche pas mais n’hésite à s’élancer seule du bord pour rejoindre maman, quitte à boire la tasse !


Sinon, l’autre bonne nouvelle du soir, c’est qu’il y a bien un wifi et qu’il a l’air de fonctionner au top. Avis aux amateurs de skype !

2 commentaires:

  1. Eh bien! Que de péripéties! Vous êtes pleins de ressources dites voir! Mais le coeur a du vous manquer quelques fois! Profitez bien de l'hôtel "robinson" de votre JACUZI, et des belles promenades qui ne manqueront certainement pas dans ce coin que vous ne connaissiez pas encore! Ah au fait: comment va la respiration de Domitille puisque elle est à une moindre altitude? Pas de problème? ce devrait être meilleur je pense.
    Embrassez bien nos petits "poissons" et gros bisous à vous deux.
    Grand'mère "Amè".

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  2. Honnêtement, il n'y a pas de problème avec la respiration de Domitille, elle a un reste de rhume, mais c'est tout ! Je continue les gouttes du docteur par acquis de conscience, mais franchement, elle n'en a plus besoin ! (Isaure tousse plus qu'elle !!!)

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