Première nuit parfaite : réveil à 6h30 (heure
respectable avec le décalage horaire à J+1) pour les filles, et à 7h pour
Louis, qui est toujours tout à fait serein.
La présence de Claudia, la « empleada » de
l’appartement, est précieuse en ce premier jour : elle nous prépare le
petit déjeuner (avec des pancakes, vu qu’il s’agit apparemment de ce que Louis
préfère, et du jus de goyave fraichement pressé, quel délice !), ce qui
nous laisse le temps de gérer sereinement l’habillement de la petite troupe.
Nous avons rendez-vous avec Jairo à 9h pour aller faire
faire nos visas. En effet, pour partir plus vite, Lorena nous a indiqué qu’il
était désormais possible de les faire sur place, ce qui est effectivement bien
plus pratique : en une heure, tout est fait ! Et nous pouvons rentrer
à l’appartement, où Claudia nous a préparé un… arroz feijao (comprendre du riz
et des haricots noirs) pour le déjeuner.
Le déjeuner étant prêt, nous pouvons consacrer la fin de la
matinée au travail scolaire des deux grands, pendant que Papa joue avec
Domitille et Louis.
L’après-midi est calme. Louis n’a apparemment pas l’habitude
de faire la sieste, nous n’insistons donc pas (je compte sur le décalage
horaire à l’arrivée pour instaurer cette bonne habitude). Tout ce petit monde
joue gentiment, en attendant la visite annoncée de Lorena vers 17 heures.
Mais
quand elle appelle pour prendre des nouvelles en début d’après-midi, Louis se
rembrunit, se referme comme une huitre et file à l’autre bout de l’appartement
pour ne pas lui parler. Premier indice qu’il a vraiment tourné une page et
qu’il craint plus que tout le retour en arrière… Elle décide donc d’annuler sa
visite de l’après-midi.
Le deuxième indice arrive un peu plus tard, après une belle
balade au parc del Chico, si dépaysant et agréable. En rentrant, nous croisons
en effet Adriana et Ana, que Louis connaît bien puisqu’il a passé avec elles de
nombreux WE. Il s’accroche alors à moi, en jouant les timides alors qu’il les
connaît bien, et je l’entends dire « mi mama », comme pour marquer
son territoire. Même si finalement tous les enfants sont heureux de passer un
bon moment chez Ana pour jouer à se déguiser.
Dernier indice, alors que Lorena appelle pour l’organisation
de la journée de demain, où nous devons aller à l’école pour dire au revoir aux
maîtresses et aux copains. Cette fois, il ne file pas quand elle appelle, mais
il grimpe sur mes genoux et me fait ostensiblement un gros câlin et des bisous
devant la caméra, histoire de bien indiquer à Lorena que sa maman, c’est moi.
Bref, une première journée qui a bien permis d’approfondir
les liens !
PS : dans les autres nouvelles du front, Paul fait déjà
des progrès fulgurants en espagnol, c’est impressionnant de le voir parler à
son petit frère ! Il me demande régulièrement le vocabulaire qui lui
manque mais il se lance et n’a plus peur de s’exprimer devant nous. Je suis
très fière de lui !
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